Seul le sème sème l'amour. C'est même pour ça qu'il ne cesse pas de se dire, puisqu'il est justement le sème qui nous a semé. Il nous a semé, oui, moissonné, oui, et fait sonner le moi de cet air qui nous invite à le taire, mais aussi à la fête, à célébrer le seul fait de rompre le silence, à nous gorger des nourritures terrestres, qui plus jamais ne pourront taire l'êstre, dont l'estrée est la lettre. Et si le sème nous a semé, il nous a semé à jamais de son labyrinthe, de son labile babil abyssal qui nous éreinte à poursuivre l'amour à la lettre jusqu'à l'âme mourante. Derrière le sème, il n'y a qu'un trait c'est là l'unique scène du sème? Qu'à la différence d'un seul, s'aime devienne s'haine, et qu'on ne s'aime qu'à la condition de s'hainer un petit peu dans l'autre. Et dans l'Autre qui nous a mis en scène et en selle; oui, celle qui scella, qui cela et recela cela qui s'aile au vent de nos semences, qui se font mancies et mensonges à n'en plus finir.
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